La vie en Christ ou respecter des règles ou lois ?

(suite 9 et fin)

Ce texte reprend un extrait de l’étude de l’épître aux Ephésiens de W. Kelly

Où se trouve explicité « la vérité en Jésus », belle conclusion pour le sujet qui nous a occupés

La valeur de la vérité telle qu’elle est en Jésus

Suite de : https://www.msgfacebook.beauport.eu/Messages/MSG_0225-08.html   

Pour conclure le message véhiculé dans l’épître aux Galates, il m’est apparu utile de jeter un regard sur ce que nous avons été instruits à savoir que « la vérité est en Jésus » (Ephésiens 4 v.21)

C’est en oubliant en qui est la vérité, et tout ce qui en découle, que l’on en arrive à réduire le christianisme à l’application de règles à suivre, et ainsi à réintroduire la loi, comme le faisaient les Galates.

J’ai pensé qu’il serait bon de terminer cette série en insérant cet extrait en conclusion.

N.B. Dans le texte lorsque « je » est utilisé, ce n’est pas moi qui parle, mais bien le frère W. Kelly !


 

Contenu :

La valeur de la vérité telle qu’elle est en Jésus. 1

La vérité quant à l’homme. 2

La vérité quant à la création. 3

La vérité quant à la loi 4

La vérité quant à la Bible, si séparée de Jésus ! 5

La vérité telle qu’elle est en Jésus. 5

Le mot de la fin. 8

 

La vérité quant à l’homme

Où vais-je apprendre la vérité à son sujet ? La trouverai-je en Adam — un homme qui a écouté sa femme après qu’elle ait écouté le diable — un homme qui, quand Dieu est descendu, est parti se cacher, et a même osé L’insulter en rejetant le blâme sur Lui ? Vais-je regarder à ses fils — à Caïn le premier-né, ou à Abel tué par Caïn ?

La merveilleuse grâce qui se voit en Abel provenait de Dieu, non pas de lui-même.

Si vous poursuivez l’histoire de l’homme comme tel, vous ne trouverez que du mal, de l’orgueil, une présomption toujours croissante, jusqu’à ce que vous laissiez toute cette histoire de côté, par honte et par dégoût.

C’est d’ailleurs ainsi qu’elle aurait fini s’il n’y avait pas eu le Second Adam.

Et là je trouve à chacun de Ses pas, dans chacune de Ses paroles, dans tout ce qui a découlé de Son cœur et qui s’est reflété dans Ses voies, Celui qui n’a jamais fait Sa propre volonté.

Alors j’apprends la beauté et la merveille d’un homme soumis à Dieu sur la terre — Le seul qui ait jamais marché dans une dignité morale parfaite, quoique méprisé de tous, et par-dessus tout haï des chefs religieux du monde de l’époque.

Comment Dieu n’aurait-Il pas pris son plaisir en Lui ?

Nous trouvons donc ici l’humiliante vérité.

L’homme s’est entièrement manifesté : Jésus, la croix, nous en disent toute l’histoire.

La vérité quant à la création

Prenons un autre cas. Si je regarde en haut et que je pense à Dieu, vais-je Le trouver avec certitude dans la création ?

 Elle est toute ruinée.

De plus, se borner à lire quelque chose au sujet de Dieu dans le livre de la nature, c’est n’avoir que des coups d’œil sur Sa puissance et Sa libéralité.

Or au milieu de ces caractères immenses et éclatants de la majesté, de la sagesse et de la bonté divines qu’on rencontre de toute part dans tout ce que Dieu a fait sur la terre, je rencontre aussi d’autres caractéristiques, comme la faiblesse, la déchéance, la souffrance, la mort, etc.

 D’où cela vient-il ?

 Autant là tout est tordu, autant les premiers caractères n’étaient que droiture.

Les derniers caractères débordent de misère alors que les premiers portent l’empreinte de la sagesse et de la puissance.

Le résultat de tout cela est que, pour celui qui se borne à raisonner dans la vanité des pensées de l’homme, l’intelligence s’obscurcit ; et tout ce qui peut être appris, même en considérant ce qui sort de la main de Dieu, ne réussit aucunement à donner une connaissance de Lui.

J’y vois les effets d’une main autre que celle de Dieu, — la main d’un menteur et destructeur.

Au lieu de vous élever de la nature vers le Dieu de la nature, comme les poètes le chantent en vain, vous risquez de sombrer de la nature jusqu’au diable qui l’a toute ruinée. En vous efforçant de trouver Dieu par vos propre forces, vous tombez dans les pièges de l’ennemi.

C’est un autre chemin qu’il me faut pour apprendre ce que Dieu est.

Recueillir des preuves de Son existence est une chose ; Le connaître Lui en est une autre.

Je peux me réjouir dans tout ce qu’Il a fait, mais que sont Ses pensées, Ses sentiments, Ses voies, spécialement envers le pécheur ?

Si vous parlez de la Providence, ne voit-on pas Abel souffrir et Caïn prospérer ?

Il se fit de grandes œuvres dans la famille de l’orgueilleux meurtrier ; tandis que ceux qui ont alors brillé d’une manière ou d’une autre de la lumière de Dieu, ont été détestés et méprisés par le monde ; ils étaient souvent faibles à leurs propres yeux, mais souffrants et rejetés partout où leur foi les rendait odieux à ceux qui n’en avaient pas.

C’est une énigme impénétrable pour l’homme.

En présence de tels faits, comment l’homme peut-il discerner le contrôle puissant d’un Dieu selon que la conscience lui en parle ? Il surgit constamment des difficultés, et la raison en est très claire : je ne peux pas trouver la vérité dans les circonstances qui nous entourent, pas plus que dans mes propres pensées.

Cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas des traces et des indications dans la providence comme dans la création, mais j’ai besoin de la vérité et je ne puis la trouver ni dans l’une ni dans l’autre.

La vérité quant à la loi

Me donne-t-elle la vérité ? Pas du tout.

Ce n’est pas que la loi ne soit pas bonne et sainte, mais elle n’est jamais appelée la vérité, et elle ne pourrait pas l’être en soi.

Elle était plutôt destinée à faire connaître l’homme que Dieu.

Son effet a été de permettre à l’homme d’apprendre par elle ce qu’il est lui-même.

Quand c’est l’Esprit qui s’en sert, elle fonctionne comme une charrue dans le cœur (*), ouvrant beaucoup de sillons et manifestant ce que l’homme n’avait jamais pensé s’y trouver auparavant.

(*) C’est ce que la parabole du semeur exprime : les différents terrains illustrent ce qu’est devenu le cœur de celui qui se laisse labourer, en commençant par un terrain dur comme un chemin, pour ne plus résister au travail de labour du Saint Esprit et devenir ainsi une bonne terre prête à recevoir le Parole de Dieu, qui montre à l’âme qu’elle devra comparaître devant le grand trône blanc pour entendre sa condamnation à la seconde mort. (Apocalypse 20 v.11-15)

     La réponse de Dieu à une âme dans cette angoisse de perdition : Jean 3 v.1’-16 !

Mais rien de tout cela ne montre ce que Dieu est envers l’homme en grâce.

La loi elle-même ne peut pas donner la vérité sur ce point.

Je ne peux absolument rien apprendre d’elle sur ce qu’est un Dieu-Sauveur, et je ne peux pas non plus apprendre pleinement ce qu’est l’homme.

Tout au plus fait-elle voir ce qu’un homme doit être et doit faire ; mais cela n’est point la vérité.

Ce que je dois être n’est pas la vérité de Dieu, mais c’est mon devoir.

Elle était la norme pour l’homme dans la chair, et c’est pourquoi elle n’a pas été donnée avant que l’homme devienne pécheur.

La loi a été donnée par Moïse (Jean 1 v.17), et non pas à Adam ni par Adam.

Le commandement imposé à Adam n’est jamais appelé la loi, bien que, naturellement, il fût une loi.

La vérité quant à la Bible, si séparée de Jésus !

Et encore : vous ne trouverez jamais la vérité, même dans la Bible, si vous la séparez de Jésus.

 Mais du moment que le même Être béni, qui m’a montré dans Sa propre vie et dans Sa mort ce qu’est l’homme, m’a là aussi montré ce qu’est Dieu, alors toutes les difficultés disparaissent.

Désormais je connais Dieu, Le contemplant en Jésus.

De nouvelles pensées concernant Dieu se font jour dans l’âme, et me soumettant à Lui, je suis rendu parfaitement heureux ; peut-être pas tout d’un coup, mais aussi sûrement que mon âme a reçu Jésus, et a appris en Jésus ce qu’est le vrai Dieu, je possède la vie éternelle, et je trouve une paix inébranlable.

Ce n’est qu’en Lui que je reçois tout ce dont j’ai besoin, tout ce que Dieu a en vue pour mon âme, parce que la vérité est en Jésus.

Ainsi donc, comme croyant, je connais Dieu ; je connais ce que les païens n’ont jamais atteint, ni pu atteindre. Leur entendement était obscurci. N’ayant aucune connaissance de Jésus, ils n’avaient pas les moyens de connaître Dieu, ni des moyens complets ni des moyens procurant le salut.

Or c’est justement ce que l’évangile apporte à toute âme misérable et dans le besoin qui l’entend aujourd’hui.

La vérité telle qu’elle est en Jésus

Qu’est-ce que j’apprends alors de Dieu quand je regarde à la vérité telle qu’elle est en Jésus ?

J’apprends d’abord ceci : un Dieu qui descend vers moi, un Dieu qui cherche mon âme pour me faire du bien, un Dieu qui peut me suivre avec amour, tout égoïste que je sois, et avoir pitié de mon ignorance ; et non seulement cela, mais Quelqu’un qui peut m’instruire, et veut le faire, en dépit de mon obstination et de ma stupidité ; en bref, un Dieu plein de grâce et de fidélité qui se fait connaître en Jésus.

Je trouve Quelqu’un qui, après avoir employé d’autres moyens, s’est dépensé en amour sur moi afin que je Le connaisse ; Quelqu’un qui a pris sur Lui de porter le jugement de mes péchés.

Car Jésus est venu et a pris sur Lui tous les péchés de toute âme qui croit en Lui.

J’apprends maintenant qu’Il a été jusqu’à souffrir pour ce moi haïssable qui L’a rejeté et dédaigné, et qu’Il en a complètement fini avec lui.

Ce moi a été jugé à la croix de Christ.

Si mon âme croit que Dieu est assez bon pour faire tout cela pour moi, pour souffrir tout cela pour moi, pour en prendre et porter toutes les conséquences sur Lui-même dans la personne de Son Fils bien-aimé ; si je vois cela et que je m’incline devant, et que je le reçois de la part de Dieu, qu’est-ce qui pourrait encore ébranler ou tourmenter mon âme ? Mes péchés ? — Certes, si quelque chose doit troubler mon âme, ce sont eux par-dessus tout.

Or à quoi sert la croix ? Qu’est-ce que Dieu y a fait ? Que m’a-t-Il dit dans l’évangile ?

S’Il me dit que Dieu se révèle Lui-même dans Son Fils bien-aimé, et que Jésus le Fils de Dieu a été fait péché sur la croix, pourquoi aurais-je le moindre doute ou la moindre inquiétude à ce sujet ?

Tout dépend de ceci : Me suis-je incliné devant ce que Dieu a opéré et m’a donné dans la croix de Christ ?

Si je me désespère par rapport au péché, cela revient à rendre la croix de Christ sans effet, et à faire de l’œuvre de Christ une chose vaine.

Christ a parfaitement accompli Sa tâche, et j’ai le droit de me reposer sur celle-ci, en sorte que je sais que mes péchés ne peuvent plus jamais s’élever contre moi.

Ne devrais-je pas être heureux et me reposer dans la paix la plus parfaite en raison de ce que Jésus a fait et souffert ?

Ici, la foi peut se reposer.

La mort de Christ a une telle valeur dans les pensées de Dieu, qu’Il aime donner cette paix comme conséquence de cette mort.

Voilà la vérité telle qu’elle est en Jésus.

Vue de cette manière, quelle profondeur et quelle étendue merveilleuses de vérité !

Combien mon expérience personnelle est quelque chose de pauvre par comparaison avec la vérité telle qu’elle est en Jésus !

La puissance spirituelle est bien mieux démontrée en discernant Jésus chez les autres, qu’en mesurant ou comparant ce que les gens sont en eux-mêmes, ce qui est certes bien loin de la sagesse.

Que de déceptions si on ne voit Jésus que selon la réflexion que d’autres en donnent ! Il me faut regarder à la vérité telle qu’elle est en Jésus : dans ce qu’Il a été ici-bas, comme Celui qui, tout au long de Sa vie et jusqu’à Sa mort, m’a montré ce que Dieu est et ce qu’est l’homme, Lui l’homme-modèle.

C’est dans la même personne de Jésus seul que je vois la pleine vérité à l’égard de tout.

On pourra constater combien cela est vrai non seulement dans les grandes leçons de ce qu’est Dieu et de ce qu’est l’homme, mais aussi dans toutes les épreuves ou difficultés particulières auxquelles nous avons à faire : quel est alors le seul test pour voir ce qui est bon ou mauvais ?

La vérité selon qu’elle est en Jésus.

Telle est la puissance qu’il y a à se servir de Jésus pour résoudre cette difficulté, et à voir l’effet de Son nom en rapport avec elle.

Il a exprimé Sa volonté à cet égard, — où je dois demeurer tranquille, où je dois agir, comment je dois marcher, et comment je dois supporter : Il m’a donné un exemple afin que je suive Ses pas.

Le secret de la puissance qu’il y a à imiter Jésus dépend de la mesure de spiritualité que nous avons pour appliquer Son nom.

Ce que je dis implique de la droiture dans le but qu’on se propose, et un désir de marcher devant les autres comme l’on marche soi-même dans la vérité devant Dieu.

Il en est d’autant plus ainsi que nous nous tournons vers Jésus, et que nous faisons usage de ce qu’Il fait pour nous dans le ciel, et que nous envisageons les choses en Lui : c’est là la « règle » et la source d’une vraie puissance spirituelle.

C’est cela qui constitue la force et la maturité en Christ, et non pas le degré de zèle, ni les victoires sur le monde, ni une connaissance approfondie de ceci ou cela, mais c’est de Le connaître Lui-même.

« Je vous écris, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement » (1 Jean 2 v.13).

De qui s’agit-il ? De Jésus.

La connaissance de Jésus est la puissance, la force et la sagesse pratiques du chrétien.

C’est en cela que consiste le progrès dans les choses de Dieu, et c’est ce qui le démontre.

En vérité, c’est ce que nous avons tous à apprendre, à des degrés divers.

Mais avoir cette connaissance en profondeur, de manière à l’appliquer et à le manifester, c’était ce qui caractérisait spécialement les pères.

Chacun parle dans sa propre langue. L’esprit le plus lourd est capable d’employer intelligiblement les mots de sa langue maternelle. Mais il y a entre les diverses personnes une différence immense de capacité à manier leur propre langue : tous ne sont pas capables de parler selon ce que requiert le sujet. Celui qui maîtrise sa langue le prouve en l’appliquant d’une manière appropriée aux sujets les plus divers.

De la même manière, tous les saints ont saisi plus ou moins la vérité en Jésus, mais la puissance de bien la connaître, de s’en servir correctement, et de bien la faire ressortir selon les besoins du moment et de la faire tourner à notre profit et à celui des autres, — voilà le vrai secret de nos progrès dans les choses de Dieu, et ce qui tend à la bénédiction des âmes et à l’avancement de la cause de Dieu.

On ne saurait trop insister sur l’importance d’une telle croissance dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur Jésus (1 Pierre 3 v.18).

Le mot de la fin

Le résultat pratique de tout ce que nous avons parcouru dans l’épître aux Galates sera : :

« … en ce qui concerne votre première manière de vivre, d’avoir dépouillé le vieil homme qui se corrompt selon les convoitises trompeuses … » (Ephésiens 4 v.22).

Il ne s’agit pas d’amélioration. Il n’y a pas d’amélioration du vieil homme. Le cœur peut être purifié par la foi (Actes 15 v.9), mais en lui-même il est « trompeur par-dessus tout, et incurable » (Jérémie  17 v.9). La foi peut opérer la vie nouvelle, et l’Esprit aussi le peut ; mais la chair ne peut jamais être changée ni renouvelée. Nous trouvons ici ce qu’il faut faire de notre vieille nature : « que vous dépouilliez, etc. … ». C’est à des chrétiens que l’apôtre parle. Ils ont le vieil homme, et ont besoin de le dépouiller pratiquement.

Il faut se méfier, nous souvenant que nous avons encore cette chose incurablement mauvaise, à savoir la chair, et qu’avant notre conversion nous avons été habitués à laisser le champ libre à ses mauvaises voies, et qu’elle tend encore à nous entraîner dans le mal, si nous ne veillons pas.

Maintenant commence la partie positive. Il y a eu d’abord le dépouillement du vieil homme, le jugement moral porté sur lui, sur la base du jugement de Dieu à la croix de Christ, qui en a définitivement fini avec lui. Vient ensuite le renouvellement de l’esprit de l’entendement, impossible à avoir sans jugement du vieil homme.

Le renouvellement est présenté comme un processus actuel et progressif, à mesure que l’esprit de l’entendement s’imprègne de Christ.

Le dépouillement et le revêtement ne sont pas vus comme s’opérant actuellement, mais comme des actes opérés une fois pour toute, c’est ce que Christ a fait « en moi » ! Mais cela a eu aussi un effet sur moi, ce dont je dois me rappeler en revenant là où j’ai crucifié la puissance de la chair !

« … et d’être renouvelés dans l’esprit de votre entendement, et d’avoir revêtu le nouvel homme, créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité » (Ephésiens 4 v. 23-24).

Les Ephésiens, comme tous les authentiques chrétiens, avaient le nouvel homme, bien sûr, mais il s’agit du revêtement pratique du nouvel homme, de la manifestation extérieure de l’homme nouveau qui était déjà en eux. Il est bon de garder à l’esprit que ceci est « la justice et la sainteté de la vérité ». C’est de nouveau quelque chose de produit par la vérité. Tel est le sens réel et profond de l’expression.

Voici la différence entre la justice et la sainteté.

La justice est la vraie perception de nos devoirs relatifs en tant qu’hommes de Dieu, et, bien sûr, la marche selon ces devoirs ; la sainteté consiste plutôt dans le rejet dans le cœur et dans la pratique, selon la nature de Dieu, de ce qui Lui est contraire.

Nous sommes arrivés à la fin de notre sujet en concluant que qu’il n’y a pas d’autre vérité que celle qui est en Jésus !

Tout comme la loi donnée à Moïse, aucune règle de vie, tout de bon sens qu’elle soit, même tirée de la Parole, ne peut nous faire entrer dans la vérité révélée de Dieu !

Cette vérité qui est en Jésus n’a pu être révélée que par l’œuvre de la croix !

C’est à la croix que je découvre ce que Christ a fait :

·       « pour moi » : par son sang versé à la croix, sa vie offerte, il m’a mis à l’abri du jugement que je méritais (la seconde mort) et de plus il a anéanti toute la puissance de celui qui me tenait captif, à savoir Satan!

·       « en moi » : s’étant identifié avec moi, il a mis à mort ce que j’étais par nature (mon vieil homme), et étant ressuscité avec Lui, et en Lui, je suis entré dans la nouvelle création en tant qu’homme nouveau !

Ces choses ont eu un effet direct « sur moi », par le fait de ma nouvelle naissance j’ai crucifié la chair, puissance qui faisait agir le vieil homme !

C’est ainsi que s’est réalisé ce que le Seigneur Jésus avait annoncé en rapport avec son œuvre à la croix, d’abord en relation avec la nouvelle naissance :

« Si vous ne mangez la chair du fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est en vérité un aliment, et mon sang est en vérité un breuvage. » (Jean 6 v.53-55)

Et il poursuit en relation avec la marche, qui n’est possible que dans la communion avec Lui :

« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui. » (Jean 6 v.56)

Ce n’est pas en essayant de marcher, comme la Parole le décrit, que je serai gardé, mais bien en revenant à la croix, là où, j’ai, au jour de ma conversion, crucifié la chair (Galates 5 v.24), pour ainsi être en communion avec le Seigneur Jésus, la conséquence en sera qu’alors, le Saint Esprit agissant, j’aurai l’énergie spirituelle pour marcher comme la Parole l’enseigne, et pas l’inverse !

Que tout ce que nous avons parcouru, depuis le 1er chapitre de l’épître aux Galates, ne soit pas une théorie, mais bien un enseignement retenu pour notre marche de chaque jour !