«Qui nous fera voir du bien» (Psaumes 4: 6)

«Viens et vois» (Jean 1: 47)

De la méditation « Paroles de foi et de bonne doctrine »

de J.N. Darby -  ME 1904 page 298  -  ME 1905 page 118  -  ME 1906 page 17

La méditation est publiée paragraphe par paragraphe.

Contenu de l’ensemble de la méditation :

1.           «Donne-moi à boire» (Jean 4: 10)

2.           «Qui nous fera voir du bien» (Psaumes 4: 6) «Viens et vois» (Jean 1: 47)

3.           «M'aimes-tu?» (Jean 21: 12-19)

4.           Le fils prodigue (Luc 15: 11-24)

5.           Comme une greffe sur un arbre sauvage   

6.           Les Ecritures (2 Timothée 3: 14-17)

7.           Immortalité, vie éternelle et résurrection

8.           La divinité de Jésus Christ

9.           «La foi sans les oeuvres est morte» (Jacques 2 : 26)

10.       «Un arbre mauvais» (Matthieu 7: 18)

11.       Le commandement de l'Eternel à Josué (Josué 1: 1-9)

12.       Le grand trône blanc (Apocalypse 20: 11-15)

13.       Une vie d'activité dans l'obscurité

14.       L'Assemblée qui est son corps (Ephésiens 1: 22, 23)

15.       La valeur de la mort de Christ

16.       La Croix, ou Le péché qui abonde et la grâce qui surabonde (Luc 23: 32-43)

17.       « En mémoire de Moi» (1 Corinthiens 11: 23-26)

18.       «Nous avons toujours confiance» (2 Corinthiens 5: 1-8; 1 Jean 3: 2)

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«Qui nous fera voir du bien» (Psaumes 4: 6) «Viens et vois» (Jean 1: 47)

Psaume 4 v.6-8 :

« Beaucoup disent : Qui nous fera voir du bien ? Lève sur nous la lumière de ta face, ô Éternel !

Tu as mis de la joie dans mon cœur, plus qu’au temps où leur froment et leur moût ont été abondants.

Je me coucherai, et aussi je dormirai en paix ; car toi seul, ô Éternel ! tu me fais habiter en sécurité. »

Jean 1 v.44-49 :

« … Jésus trouve Philippe, et lui dit : Suis-moi. Or Philippe était de Bethsaïda, de la ville d’André et de Pierre. Philippe trouve Nathanaël et lui dit : Nous avons trouvé celui duquel Moïse a écrit dans la loi et duquel les prophètes ont écrit, Jésus, le fils de Joseph, qui est de Nazareth. Et Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens et vois. Jésus vit Nathanaël venir vers lui, et il dit de lui : Voici un vrai Israélite, en qui il n’y a pas de fraude. Nathanaël lui dit : D’où me connais-tu ? Jésus répondit et lui dit : Avant que Philippe t’eût appelé, quand tu étais sous le figuier, je te voyais

Maintenant mon oeil se repose sur Jésus: je vois le Seigneur descendu du ciel, un Homme… Si je regarde à moi, si je regarde autour de moi, que vois-je? Assez pour briser mon coeur, s'il y a un coeur à briser … Mais ici, je trouve un vrai reposun Homme qui a satisfait le coeur de Dieu — cet Homme adorable, sur la terre, en la présence de Dieu, regardant à Dieu, un objet pour Dieu! Ce n'est pas le Messie nettoyant son aire, mais Celui en qui sont renfermés toutes les pensées et tous les conseils de Dieu — ce n'est pas l'homme qui périt en proie à la corruption, mais Jésus, le Fils de l'homme, qui, non seulement descend d'Abraham et de David, mais remonte jusqu'à Dieu, « fils d'Adam, fils de Dieu » (Luc 3: 21, 22, 38). C'est le second Hommele dernier Adam, un Esprit vivifiant (1 Corinthiens 15: 45). Quelle ressource ! car qu'est-ce que l'homme ? Qu'est-on soi-même quand on connaît le péché de son propre coeur — un être qui, dès le commencement et jusqu'à aujourd'hui, a abandonné Dieu pour une pomme ! Maintenant un Homme, un Homme béni apparaît : il prie… (Luc 3: 21). C'est Jésus, l'Homme dépendant : car la dépendance est l'essence de l'Homme parfait. Nous voyons, il est vrai, Dieu resplendir partout, mais ici, nous le voyons en Jésus, l'Homme dépendant dans une place et dans une condition qui caractérisent la perfection dans l'homme. La source du péché en nous, c'est la volonté propre, l'indépendance. Ici, mon coeur trouve du repos dans un Homme dépendant, au milieu de l'affliction, mais traversant tout en perfection avec Dieu ; que ce soit dans l'humiliation ou dans la gloire, cela ne fait aucune différence, car l'Etre parfait est toujours l'Etre dépendant. Et quand, au baptême de Jean, ce coeur divin exprime sa dépendance par la prière, ne reçoit-il pas de réponse ? « Le ciel s'ouvre ». Le ciel s'ouvrirait-il ainsi sur moi ? Il est ouvert pour moi, sans aucun doute, mais je prie, parce qu'il est ouvert, tandis qu'il s'ouvre sur Jésus, parce qu'il prie. Moi je viens et je regarde en haut, parce que les cieux furent ouverts sur Lui.

Quel admirable tableau de la grâce, et, nous ne craignons pas de le dire, le Père aimait à contempler ici-bas, au milieu de toute cette scène de péché, son Fils bien-aimé (Jean 8: 29). Rien, si ce n'est un objet divin, ne pouvait attirer ainsi le coeur de Dieu; et cependant c'était l'Homme humble et parfait. Il ne prend pas sa place de gloire éternelle comme Créateur, Fils de Dieu — il s'abaisse ; il est baptisé. Il dit : « Je me confie en toi. Tu es le Seigneur » (Psaumes 16), et le Saint Esprit descend sur Lui comme une colombe, emblème digne de cet Homme sans tache, digne lieu de repos pour le Saint Esprit au milieu du déluge de ce monde. Oh! qu'il est précieux pour nous, que Jésus nous soit montré comme l'objet de Dieu.

Je sais quels sont les sentiments de Dieu à son égard. Je suis introduit dans son intimité ; admis à l'entendre exprimer son affection pour son Fils, à voir les relations rétablies entre Dieu et l'homme.

Ainsi je trouve du repos, et mon coeur est en communion avec Dieu au sujet de son Fils bien-aimé. Le croyant seul en jouit, mais la relation est là. Et si je trouve en moi et autour de moi ce qui afflige mon âme, j'ai en Lui une source inépuisable de joie et de consolation … Que la terre et les cieux soient bouleversés, je continuerai à trouver mon repos en Lui. Quelle bénédiction pour le coeur de posséder l'objet dont Dieu lui-même est occupé !

« Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j'ai trouvé mon plaisir » (Luc 3: 22).

 

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