Que veut dire
l’expression " sanctification " ?
Dans la Parole,
particulièrement dans les épitres, le mot "nous/vous" a un sens très
précis. Il n'inclut pas automatiquement tous les lecteurs. Le
"nous/vous" se réfère exclusivement à ceux qui possèdent la vie
divine, ceux qui sont nés de nouveau, à savoir ceux qui sont passés par une
vraie conversion. Personne n'est rejeté, car il suffit de répondre à
l'appel de Dieu, pour passer par une vraie conversion, il n'y a rien de
"mystique" en cela. C'est tout simple, encore faut-il faire le pas
avec Dieu.
Il y a dans la
chrétienté une grande confusion, on ne fait pas cette distinction, car on
appelle conversion, une option de vie, se trouver bien dans tel et tel
environnement, coloré du nom de Jésus ou de Dieu. Il y a dans la chrétienté,
des " vierges
prudentes " et des " vierges folles
".
Nous nous excusons
d'insister sur ce point, mais il est capital et vital, il en va de l'avenir éternel du lecteur!
Ce message est
de fait la réponse donnée à une personne me demandant plus d’informations,
suite à un commentaire laissé sur un site.
Je ne suis qu’un
simple croyant, né de nouveau, passé par une vraie
conversion et n’intervient qu’à ce seul titre, n’en n’ayant d’ailleurs aucun
autre.
La sanctification
est souvent considérée comme un processus progressif, impliquant des efforts à
réaliser. Ce qui n’est pas le cas !
D’un côté ce sujet
est très simple à comprendre par la foi et d’un autre côté, il paraît compliqué
lorsqu’on l’aborde avec une approche étrangère à la Parole de Dieu.
Ce sujet est d’une
manière générale très mal compris dans la chrétienté. Il est en plus utilisé
pour placer les âmes sous la domination morale d’un certain type de
prédicateur, cet esclaves-là, de Matthieu 24 verset 48 qui ne donne pas la
bonne nourriture au temps convenable à ses « co-esclaves »
comme le fait l’esclave fidèle et prudent des versets 45 à 47. Ce dernier point
introductif ne s’applique pas à une âme qui cherche et qui n’a pas compris, car
elle en est la victime et n’est en rien coupable.
La Parole de Dieu,
s’expliquant par elle-même, je citerai un verset clé et important relatif à ce
sujet :
« Ne
savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite
en vous ? Si quelqu’un corrompt
le temple de Dieu, Dieu le
détruira, car
le temple de Dieu est saint, et tels
vous êtes ». 1 Corinthiens 3 versets 17.
Bien
compris, ce verset
contient à lui seul, l’entièreté de la réponse. Malheureusement il est souvent
mal compris pour la simple raison expliquée par l’apôtre Pierre dans sa
deuxième épitre au chapitre 3 et au verset 16 en parlant des écrits de Paul,
tels que le verset de Corinthiens. Pierre nous dit de ces écrits «que les
ignorants et les mal affermis tordent, comme aussi les autres écritures, à leur
propre destruction ».
Attention, ces
ignorants et mal affermis ne sont pas ceux qui recherchent la pensée de Dieu
dans sa Parole afin de la découvrir, et certaines choses n’ayant pas été encore
découvertes, de toute évidence, les ignore. Mais ces personnes ne les tordent
pas et ne les contestent pas, c’est bien différent. Car « nous connaissons
en partie » 1 Corinthiens 13 v 9. Dans le même cadre, l’apôtre Jean nous
montre dans sa première épitre au chapitre 2, qu’il y a des progrès à
faire : il y a des petits enfants, des jeunes gens et des pères, avec des
maturités spirituelles différentes. Pour rappel, un père selon 1 Jean, ne se
fait pas appeler « père » par les autres enfants de Dieu, car le père
est un enfant parmi les autres enfants (« Je vous écris enfants, parce que
vos péchés vous sont pardonnés par son nom », de toute évidence les pères
de la phrase suivante font partie des enfants), il a juste une maturité
spirituelle que reconnaissent les autres enfants. Cette remarque pourrait
paraître ne pas avoir de rapport avec le sujet, mais elle en a une, car c’est
justement ceux qui se font appeler « père », ce que l’écriture
proscrit de manière claire, qui tordent les écritures et qui rendent difficile
à comprendre le sujet de la sanctification.
« … car un
seul est votre conducteur, le Christ ; et vous, vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père ;
car un seul est votre père, celui qui
est dans les cieux. Ne soyez pas non plus appelés
conducteurs ; car un seul est votre conducteur, le Christ. Mais le plus
grand de vous sera votre serviteur. Et quiconque s’élèvera sera abaissé ;
et quiconque s’abaissera sera élevé ». (Matthieu 23 versets 8 à 12)
Le sujet de la
sanctification se raccroche directement à ce qu’est une vraie conversion,
et à la différence entre une religion et la
communion avec Dieu. Pour ne pas noyer le sujet principal, je ne
retranscrirai pas le contenu de ces messages.
Le sujet de la
sanctification est très simple pour Abel, car il
trouve la réponse dans la communion avec Dieu, mais pour Caïn ,
c’est tout autre chose, par tous ses efforts pour travailler la terre et
améliorer ses cultures, il veut en apporter les fruits à Dieu, prétendant par-là
répondre aux exigences d’un Dieu trois fois saint qui ne peut supporter ce qui
est lié au péché en sa présence. La terre a été maudite à cause du
péché : « maudit est le sol à cause de toi » Genèse 3
verset 17.
La réponse se
trouve dans le verset de 1 Corinthiens 3 verset 17 mentionné plus haut : «
le temple de Dieu est saints, tels vous êtes ».
C’est une chose qui est, elle n’arrive pas progressivement, de la même manière
que la nouvelle naissance n’est pas progressive.
Attention, l’apôtre
s’adresse à des vrais croyants, et pas à des personnes ne faisant que porter le
nom de chrétien, sans être passé par une vraie conversion !
Par la vraie conversion,
l’homme, en tant que fils d’Adam est mis moralement dans la mort par Dieu
lui-même et Dieu le voit ainsi, et le nouvel
homme, être moral créé par Dieu ,
participe à la nouvelle création,
étant lui-même une nouvelle création. Le nouvel homme est un être moral, il
aura un autre caractère dès que le Seigneur Jésus viendra chercher les siens (1
Thessaloniciens 4 v 16 et 17), où comme le précise 1 Corinthiens 15 verset 51 à
53 qui parle de ce même événement « nous serons tous changés : en un
instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette, car la trompette sonnera et
les morts seront ressuscités incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car
il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête
l’immortalité. », alors, l’homme nouveau en plus
de son caractère moral, prend un caractère « physique » relatif à la
nouvelle création.
Passé par une vraie
conversion, le croyant est vu de Dieu, tel que Dieu l’a créé homme nouveau, cet
homme nouveau possède la nature de Dieu, et cette nature divine est sainte,
c’est pour cela que l’apôtre dit : « tels
vous êtes ». Il n’y a là rien de progressif.
Dès
sa nouvelle naissance, le croyant devient dans son corps, resté corruptible, le
temple du Saint Esprit, en ce que le Saint Esprit vient habiter dans tous vrais
croyants. Il ne
s’agit pas d’une élite qui aurait reçu un « baptême spécial du Saint Esprit »,
comme certains milieux l’enseignent et troublent par-là beaucoup d’âmes, il y a
là de la manipulation des âmes en jouant sur ce qui impressionne les sens
naturels de l’homme. C’est d’ailleurs très choquant de voir ces vidéos montrant
des personnes en transe et attribuer cela au Saint Esprit, alors que c’est
Satan qui est là derrière, utilisant des personnes qui dominent les autres, en
extorquant le peu que ces personnes ont. Cela se voit particulièrement là où il
y a beaucoup d’âmes dans une grande pauvreté matérielle.
A ce niveau, il
suffit de consulter internet, pour voir les choses les plus horribles. Ces
personnes se reconnaissent très vite : bien que citant en permanence des
versets de la Parole de Dieu, comme Satan l’a fait au Seigneur dans le désert,
en en déviant la portée, ces personnes ne supportent pas que l’on apporte
l’évangile de la grâce, qui montre le chemin d’une vraie conversion.
En
conclusion le
vrai croyant est saint, par nature. Il ne doit pas le devenir par quelque exercice que ce soit. Celui qui
n’est pas passé par une vraie conversion, ne possède pas la nature de Dieu, et
malgré tous ses efforts religieux, ne le sera jamais, et Dieu le condamnera à
passer l’éternité avec le Diable et ses anges dans le feu éternel.
C’est une première
face du sujet, mais il y a une deuxième face.
C’est la deuxième
face du sujet.
Il est d’abord important
de réaliser, si faire se peut, ce qu’est la sainteté pour Dieu. C’est la
séparation totale et absolue de tout mal de quelque nature que ce mal soit. Le
mal étant défini comme tout ce qui est contraire à la pensée de Dieu et tout ce
qui s’y oppose.
Pour nous faire
comprendre ce qu’est la sainteté, Dieu nous donne des images dans l’ancien
testament, principalement en relation avec le tabernacle dans le désert et tout
ce qui est relatif à la sacrificature lévitique que l’on trouve dans les 4
derniers livres de Moïse (Exode, Lévitique, Nombres & Deutéronome).
Il serait trop long
de développer ce sujet, je suis aussi limité dans ce que je puis faire. Pour
avoir une petite idée, il suffit de lire tous les reproches que Dieu fait à son
peuple terrestre (cela vaut dans son principe pour son peuple céleste que sont
les croyants de l’ère de l’église), pour avoir ignoré celui qui est saint et
qui leur avait dit en Lévitique 20 au verset 26 « vous me serez saints,
car je suis saint, moi, l’Éternel ; et je vous ai séparés des peuples,
pour être à moi. ». Est-il besoin de rappeler que pendant l’œuvre de la
croix, Dieu a dû, à cause de sa sainteté, détourner sa face de celui qui était
le plus cher à son cœur, lorsque celui-ci portait sur lui, tout ce qui en moi dans
mes actes et pensées sont de loin et de près contraires à la pensée de Dieu.
Le fait que le
croyant est saint dans le cadre de sa nouvelle naissance (et rien que dans ce
cadre-là et pas un autre), ne diminue en rien l’exigence de sainteté d’un Dieu,
trois fois saint (« Saint, Saint, Saint est l’Eternel des armées »
Esaïe 6 v 3 et « Saint, Saint, Saint, Seigneur, Dieu, tout puissant »
Apocalypse 4 v 8). C’est un piège dans lequel le croyant tombe souvent. C’est
de la même chose que l’Apôtre Paul nous met en garde en disant : « Demeurerions-nous
dans le péché afin que la grâce abonde ? Qu’ainsi n’advienne ! Nous
qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le
péché ? » Romains 6 v 1 & 2. Il est aussi utile de lire le reste
du chapitre au moins jusqu’au verset 11 qui dit : « tenez-vous
vous-même pour morts au péché,
mais pour vivants à Dieu dans le christ
Jésus ».
Le vrai croyant est
saint, en tant que nouvel homme, cet homme moral dont il a été question plus
haut. L’homme nouveau possède des bénédictions spirituelles et célestes et non
pas terrestres et matérielles (Ephésiens 1 verset 3).
Pour beaucoup, si
pas la plupart des vrais croyants, Dieu les laissent physiquement sur cette
terre, avec leur corps corruptibles, connaissant comme quiconque les effets du
péché sur cette terre qui est actuellement maudite à cause, justement du péché.
Le vrai croyant n’est pas encore revêtu de ce corps qu’il aura, comme l’apôtre
Paul l’enseigne en 1 Corinthiens 15.
Etant sur cette
terre, l’homme moral nouveau possédant la vie divine qui habite en lui, mais il
a aussi en lui, le vieil homme, cet homme moral qui a été mis dans la mort par
l’œuvre de la croix de notre Seigneur Jésus.
Cet homme naturel,
descendant d’Adam, s‘il est moralement mort aux yeux de Dieu, il reste dans le
croyant tout aussi mauvais et impure qu’il ne l’était avant sa conversion. La conversion n’améliore en rien la nature de cet homme-là,
quoiqu’en dise ceux qui propagent sur internet ces notions et qui s’opposent
avec véhémence à quiconque, montre par la Parole que la nature humaine est
incapable de s’améliorer, l’Evangile de la grâce le délivre de cet état et lui
communique la vie divine.
Comme rappelé plus
haut l’homme nouveau possède toutes ses bénédictions dans les lieux célestes en
Christ, et c’est là qu’il est en communion avec Dieu, il se nourrit de toute la
Parole de Dieu, et est en communion avec Dieu, et avec son Seigneur et son
Sauveur Jésus Christ. Cela ne veut pas dire qu’il n’a pas ses occupations sur
la terre, il a son travail et l’accomplit comme pour le Seigneur. L’apôtre Paul
couvre ce sujet à plusieurs endroits, je citerai celui de certains
Thessaloniciens qui ne travaillaient plus (lire 2 Thessaloniciens 3). Le
travail n’altère en rien la communion avec le Seigneur, concentré alors sur son
travail, le croyant le fait comme pour le Seigneur en bon témoignage auprès des
hommes. Il ne rêvasse pas en s’occupant de choses prétendues spirituelles,
alors qu’il devrait faire son travail. Il a pour cela les moments de la journée
pendant lesquels, il n’est pas dans le cadre de son travail, et alors s’occupe
de ses biens réels avec le Seigneur. Faire l’inverse, c’est quitter le terrain
de la sainteté, car en opposition avec la pensée de Dieu, exprimée dans sa
Parole en rapport avec le travail. C’est là aussi pécher, car ce n’est plus
l’homme nouveau qui agit, mais l’homme naturel, « ce
Caïn » religieux qu’est notre être naturel. Celui qui a dû être
crucifié à la croix, qui a demandé la mort du Seigneur Jésus pour l’annuler
moralement aujourd’hui.
L’homme naturel en
moi (le vieil homme de Romains 6 v6, d’Ephésiens 4 v 22, de Colossiens 3 v 9),
lui ne recherche que ce qui est de la terre, il est religieux comme Caïn, il
est ancré dans le péché que Dieu ne peut pas voir. Le message relatif au péché en moi et le
péché sur moi. Ce vieil homme a trouvé sa fin morale à la croix, mais ce
n’est qu’en me tenant sur le terrain de la nouvelle création que cet homme-là
est moralement mort, si je ne me tiens pas sur ce terrain-là, je le retrouve
bien vivant, et cela me conduit inévitablement à corrompre le temple de Dieu. La cause est de ne pas me tenir sur le « terrain »
de la résurrection, de la nouvelle création, les deux expressions
veulent dire la même chose.
C’est là que
commence l’aspect de la sanctification
pratique du croyant : vivre sur la terre en cohérence avec la sainteté de Dieu.
C’est dans la
mesure de la communion de l’âme avec Dieu, que dans la pratique le croyant
pourra refléter que l’œuvre de Christ l’a rendu saint, c’est-à-dire séparé de
tout ce qui est contraire à la pensée de Dieu, cela fait partie du témoignage
rendu sur la terre par le croyant, son témoignage est de refléter sur la terre,
comme le fait un miroir, ce qu’il est en tant qu’être moral nouveau.
Cette
sanctification pratique en elle-même n’est pas une question de degré. C’est une
question de communion. Si
il y a des degrés, entre un petit enfant et un père dans la première épitre de
Jean, à chacun de ces degrés correspond un cadre de communion sur base de ce
que l’âme a compris. Un petit enfant dans la foi, n’est pas moins en communion
avec Dieu, son Père et son Seigneur et Sauveur Jésus, que ne l’est un père.
Un petit enfant
connaissant le Père, a une relation particulière avec le Père. Dans cette
relation de communion, il est sur le bon terrain et reflètera qu’il est saint
en Christ, il grandira alors en faisant des progrès pour vaincre le méchant,
c’est-à-dire résister au Diable, en se tenant sur le terrain de la
résurrection, et par là fera partie des jeunes gens, etc. … et
ensuite un père. C’est le développement normal d’un croyant qui se tient là où
l’œuvre de Jésus l’a placé.
Il y a là évolution
et développement dans le passage de petit enfant à père, mais un père n’est pas
plus saint qu’un petit enfant. Ils sont tous deux saints en tant que nés de
nouveau, et ont les mêmes critères en ce qui concerne la marche pratique, un
témoignage reflétant la sainteté. Chacun est considéré dans sa mesure.
Dieu ne demande à
personne de faire au-delà de ce qu’il demande et il en donne les ressources,
encore faut-il les utiliser, voir à ce sujet la parabole des Talents (Matthieu
25 versets 24 à 30).
C’est la prise de
conscience dans l’âme de ce qui est conforme ou pas à la pensée de Dieu, cela
est valable pour tous vrais croyants, qu’ils soient pères ou petits enfants,
c’est en cela qu’il y a croissance : « parce que votre foi augmente
beaucoup » (2 Thessaloniciens 1 v 3), la foi augmente dans le sens de la
profondeur, de la connaissance de la personne du Père, de la personne du
Seigneur Jésus, comme le dit aussi l’apôtre Pierre dans sa deuxième épitre au
chapitre 3 au verset 18 : « croissez dans la grâce et dans la connaissance
de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ ».
Cela peut paraitre
difficile à pratiquer, mais l’apôtre Jean dans sa première épitre dans le
chapitre 1, nous donne la clé. Il met le doigt sur le problème et en donne la
solution, chercher d’autres remèdes équivaut à rester dans les ténèbres.
Je ne ferai que
citer les passages qui parlent par eux-mêmes :
« Dieu est
lumière et qu’il n’y a en lui aucunes ténèbres » verset 5
« Si nous
disons que nous avons communion avec lui, et que nous marchions dans les
ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité » verset 6
« si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la
lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout
péché » verset 7
« Si nous
disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la
vérité n’est pas en nous » verset 8
« Si nous
confessons nos péchés, il est fidèle et
juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de
toute iniquité » verset 9
« Si nous
disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur et sa parole n’est
pas en nous » verset 10
Puis vient la
ressource pour marcher en sainteté de vie, selon la sainteté pratique dans
laquelle Dieu veut voir ses enfants marcher, et c’est dans le deuxième chapitre
:
« Mes enfants,
je vous écris ces choses afin que vous
ne péchiez pas ; et si
quelqu’un a péché, nous
avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste ; et lui est la propitiation pour nos péchés,
et non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour le monde entier.
(Remarque : « … pour le monde
entier » ne veut pas dire que le monde entier est sauvé, mais la
propitiation est suffisante pour que, si le monde entier croyait, tous soient
sauvés, encore faut-il saisir la grâce offerte et passer par une vraie conversion,
aucune personne dans ce monde ne peut dire que la propitiation n’était pas pour
elle, cette personne sera avec le Diable et ses anges, pour ne pas avoir
répondu à l’appel de grâce de Dieu, qui « ordonne maintenant aux hommes
que tous, en tous lieux, ils se repentent ; parce qu’il a établi un jour
auquel il doit juger en justice la terre habitée, par l’homme qu’il a destiné à
cela, de quoi il a donné une preuve certaine à tous, l’ayant ressuscité d’entre
les morts »)
En résumé tout vrai
croyant, en tant que nouvel homme, est saint par nature. Il n’a rien à ajouter
à l’œuvre de Dieu. Son œuvre rédemptrice est parfaite. Il n’y a pas d’autre
ressource pour le vrai croyant afin de marcher sur la terre en sainteté de vie
(la sanctification pratique), c’est de se tenir sur le « terrain »
moral de la nouvelle création, car c’est sur ce seul terrain-là qu’il a
communion avec le Père et avec le Seigneur Jésus.
Le vrai croyant qui
s’obstine à désobéir à Dieu, malgré les avertissements de sa Parole, et marche
dans un chemin incompatible avec la sainteté de Dieu, bien qu’il ne puisse pas
perdre le salut, s’il est un vrai croyant, il est alors soumis à la discipline
du Père, c’est « Dieu le détruira, » de
1 Corinthiens 3 verset 17, un exemple pratique se trouve aussi en 1 Corinthiens
5 verset 5. Il y a d’autres exemples. La question de la discipline
est notamment traitée dans la Parole de Dieu dans l’épitre aux Hébreux au chapitre
12.
Mais cela est un
autre sujet qui est abordé dans le message intitulé: " La discipline
venant du Père (Dieu), est-ce une marque ou un manque d’amour ?"
J’ai mis sur
internet à disposition des âmes, des textes tels que celui-ci, des réponses
données à des questions, voici l’adresse :
http://bible.beauport.eu/Pages/DocDownload.html
http://bible.beauport.eu/Pages/Predication.html
Vous pouvez aussi
relire les différents messages que je laisse sur facebook,
voici l’adresse :
http://msgfacebook.beauport.eu/Messages/MSG_LISTE.html
Si quelque chose
n’est pas claire, n’hésitez pas à poser la question, mon adresse email se
trouve en bas de page.
Je ne suis qu’un
simple croyant, je ne fais qu’apporter le message de la bonne nouvelle de
l’Evangile de la grâce, je ne « racole » personne pour quelque
mouvement que ce soit !
Si le Seigneur
Jésus vient à l'instant pour les siens, pour ceux qui aujourd'hui refusent
l'évangile de la grâce, il sera trop tard pour
se convertir plus tard, à cause de l'énergie d'erreur que Dieu leur
enverra (2 Thessaloniciens 2 v 11). S'ils vivent encore à la venue du
Seigneur en gloire (2ème venue), ils seront parmi les maudits, pour
en final comparaître devant le grand trône blanc (Apocalypse 20 v
11) et être jeté dans l'étang de feu (Apocalypse 20 v 15).
Lire le message
relatif aux venues du Seigneur Jésus.
« Aujourd'hui,
si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs ..."
Hébreux 3 v 15.