Il est d’assez grandes dimensions : 5 x 5 x 3 coudées soit 2,5 x 2, 5 x 1,5 m pour que l’on puisse y mettre un taureau. Il y avait une grille d’airain à mi-hauteur et tous les ustensiles étaient d’airain.

Il était constitué de bois de Sittim plaqué d’airain.

Le bois de Sittim (Acacia) est imputrescible et résiste à la chaleur. Il symbolise ainsi l’humanité du Seigneur qui ne connaît pas la corruption et a pu subir le jugement dont le feu est l’image.

L’airain représente la justice divine, selon ce que Dieu est en lui-même, c’est-à-dire adaptée à sa nature divine, mais comme éprouvant l’homme en responsabilité. Il est l’expression de la justice de Dieu s’exerçant contre le péché et qui le condamne — comme les bases des 60 piliers du parvis.

Voici l’origine du matériau : « Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Dis à Éléazar, fils d’Aaron, le sacrificateur, qu’il relève les encensoirs du milieu de l’incendie, et répands-en le feu au loin, car ils sont sanctifiés, — les encensoirs de ceux-là qui ont péché contre leurs propres âmes ; et on en fera des lames aplaties pour en plaquer l’autel ; car ils les ont présentés devant l’Éternel, et ils sont sanctifiés ; et ils seront un signe aux fils d’Israël. Et Éléazar, le sacrificateur, prit les encensoirs d’airain qu’avaient présentés les hommes qui furent brûlés, et on les aplatit pour plaquer l’autel, en mémorial pour les fils d’Israël, afin qu’aucun étranger qui n’est pas de la semence d’Aaron ne s’approche pour brûler l’encens devant l’Éternel, et ne soit comme Coré et son assemblée, — selon que l’Éternel lui avait parlé par Moïse» (Nombres 16 v.36-40) 

Il a reçu un plaquage additionnel avec les 250 encensoirs des fils de Coré et de son assemblée rebelle ; leurs encensoirs furent aplatis en lames et appliqués sur les parois de l’autel d’airain. Cela signifie que les prétentions de l’homme naturel à faire agréer son offrande devant Dieu, n’a pas d’autre place que l’autel du sacrifice pour le péché, être cloué à la croix de Christ. Ce plaquage servait à rappeler perpétuellement que s’approcher de Dieu dans la chair est une chose terrible qui entraîne la destruction.

La combinaison du bois de sittim et de l’airain est une image de Christ, victime sans défaut, réglant la question du péché en son corps sur le bois. C’est la perfection de la victime qui confère au sacrifice toute son efficacité.

Les victimes sacrifiées devaient être sans défaut, mais elles appartenaient à cette création, portant inévitablement la tache de la nature pécheresse, d’où leur inefficacité malgré leur répétition.

Nous lisons « … le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, … » (1 Pierre 1 v.19) . Christ était donc la sainte victime, sans défaut et sans tache, sans la tache de la nature pécheresse, de sorte que « … par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés. » (Hébreux 10 v.14)