« … la sagesse de Dieu
qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, ... « Ce que l’œil n’a pas vu, et que
l’oreille n’a pas entendu, et qui
n’est pas monté au cœur de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment », … Dieu
nous l’a révélée par son Esprit ; … » (1 Corinthiens 2 v.7-10)
Bruxelles, le 2 janvier 2019
Chers amis qui lisent les messages diffusés sur ce site,
L’année 2018 a été une année de grâce, nous ne savons pas combien de temps l’année 2019 le sera. L’authentique chrétien, attend patiemment le secret que Dieu, dans sa sagesse, révèle par son Esprit dans sa Parole à ceux qui lisent avec foi : « … le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » (1 Thessaloniciens 4 v.16-17). Et c’est avec cet évènement que se termine l’ère, ou l’économie de la grâce ! Ceux qui n’auront pas accepté l’offre de la grâce afin de passer par la nouvelle naissance, resteront sur la terre connaîtront toutes les horreurs révélées dans le livre de l’Apocalypse, sans aucune possibilité de croire, ils croiront aux mensonges. Lors de la venue du Seigneur Jésus pour établir son règne, si ces personnes sont encore en vie, ils connaîtront le jugement des vivants, pour comparaître après le règne millénaire, devant le grand trône blanc pour être condamné à passer l’éternité avec le Diable et ses anges.
Dès lors, si tu ne possèdes pas encore la vie divine et éternelle, saisi sans tarder l’offre de grâce que te fait Dieu, tant qu’il est encore temps. Je t’invite à visionner la vidéo, et de lire le message n°1, intitulé « Qu’est qu’une vraie conversion ? Qu’est-ce qu’un vrai croyant ? » et le n°6 intitulé « Les venues du Seigneur Jésus et les jugements ».
La fin de l’année, dans nos régions christianisées, crée une ambiance féérique. C’est l’époque du solstice d’hiver, où les nuits sont les plus longues et propices aux illuminations agréables à regarder. A cela s’ajoute des musiques d’ambiance spécialement liées à la période de Noël. C’est l’occasion pour les familles de se retrouver. C’est une manière de terminer l’année et en commencer une autre. C’est le temps des bilans et des nouvelles résolutions.
Si nous lisons la Parole de Dieu, nous ne trouvons pas d’instructions relatives à des fêtes qui serait à célébrer, pour l’ère, ou le régime, de la grâce.
La fête de la Noël a été introduite dans chrétienté pour attirer les peuples idolâtres qui fêtaient le solstice d’hiver. Ils décoraient des sapins pour que le soleil ne disparaisse pas, et voyaient une réponse à ce qu’ils fêtaient dans l’allongement des jours dès le 25 décembre!
Le 25 décembre n’est certainement pas la saison de la naissance du Seigneur Jésus, car à cette époque de l’année, les bergers ne sont pas aux champs, durant les veilles de la nuit, comme nous l’enseigne Luc 2 v.8 !
La Noël ne
sera pas le sujet de mon message, car le message si souvent rappelé dans la
chrétienté qui aime citer « Gloire à Dieu dans les lieux très-hauts ; et
sur la terre, paix ; et bon plaisir dans les hommes ! » Mais en passant
sous silence que celui qui est né
dans une étable, a été rejeté et crucifié ! Et cette paix annoncée sur la terre, n’est pas le
présent siècle ! Cette paix sur la terre annoncée par les anges ne verra
le jour que dans le cadre de la nouvelle alliance, pour laquelle le sang de
Christ a dû être versé ! Cette nouvelle alliance prendra ses effets pour
ceux qui croiront à l’évangile du Royaume (1*),
après que l’Eglise, Corps de Christ, aura été enlevée (2*)
(1*) qui n’est pas celui de la grâce, voir le message n°2 : « L’importance de faire la différence entre l’Evangile de la grâce & l’Evangile du royaume. »
(2*) 1 Thessaloniciens 4 v.13-18
Mais
la sagesse de Dieu a révélé à ceux qui ont cru à l’œuvre de Christ, révélée
dans l’Evangile de la grâce, des choses
bien plus merveilleuses, de valeur éternelle, sans aucune comparaison à ces
plaisirs féériques et « magiques » mais éphémères et qui ne
remplissent pas le cœur !
Il
s’agit de ce que l’œil humain ne peut voir, mais que l’œil de la foi voit dans la lecture
de la Parole.
Il s’agit de ce que l’oreille humaine n’a pas entendu, mais que l’oreille attentive de la foi, entend
par la Parole de Dieu. Il s’agit de ces choses qui ne sont pas
montées dans le cœur de l’homme naturel,
mais bien de ce que Dieu lui-même a préparé pour ceux,
qui l’aiment !
C’est-à-dire à ceux qui l’aiment en retour d’avoir été
aimés,
alors qu’ils étaient encore pécheurs, Christ est mort pour eux !
Ce
n’est pas parce qu’ils ont vu des miracles de leur yeux naturels, ni été convaincus dans leur intelligence naturelle (1*), mais
parce qu’ils ont « mangé du pain
spirituel »
(2*) et
ont été rassasiés !
(1*) « … plusieurs crurent en son nom, contemplant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus lui-même ne se fiait pas à eux, parce qu’il connaissait tous les hommes, … » (Jean 2 v.22-23)
(2*) « … non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. » (Jean 6 v.26) « … Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. … » (Jean 6 v.54) et pour celui qui est né de nouveau et qui possède cette vie, se nourrissant de la Parole qui nous entretient de Christ : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui. » (Jean 6 v.56)
Ainsi, ce que l’œil n’a pas
vu, ce que l’oreille n’a pas
entendu, Dieu le révèle en la
personne du Seigneur Jésus, et ce
sera le sujet de mes vœux pour le passage de l’an 2018 à 2019.
La Parole de Dieu révèle cela d’une manière éclatante pour la foi dès le 1er chapitre de l’évangile selon Jean, en voici la transcription des 29 premiers versets :
1 Au commencement était la Parole ; et la Parole était
auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. 2
Elle était au commencement auprès de Dieu. 3
Toutes choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut
faite de ce qui a été fait. 4 En elle
était la vie, et la vie était la lumière des hommes. 5 Et la lumière luit dans les ténèbres ; et les ténèbres ne l’ont
pas comprise.
6 Il y eut un homme envoyé de Dieu ; son nom était Jean. 7 Celui-ci vint pour rendre témoignage,
pour rendre témoignage de la lumière, afin que tous crussent par lui. 8 Lui n’était pas la lumière, mais pour
rendre témoignage de la lumière : 9 la vraie lumière était celle, qui, venant dans le monde, éclaire
tout homme. 10 Il était dans le
monde, et le monde fut fait par lui ; et le monde ne l’a pas connu. 11 Il vint chez soi ; et les siens ne
l’ont pas reçu. 12 Mais à tous ceux
qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, savoir à ceux
qui croient en son nom ; 13 lesquels
sont nés, non pas de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de
l’homme, mais de Dieu.
14 Et la Parole
devint chair, et habita au milieu de nous (et nous
vîmes sa gloire, une gloire comme d’un fils unique de la part du Père) pleine
de grâce et de vérité ; 15 — Jean rend témoignage de lui, et a crié, disant :
C’était celui-ci duquel je disais : Celui qui vient après moi prend place avant
moi ; car il était avant moi ; 16 — car, de sa plénitude, nous tous nous avons reçu, et grâce sur
grâce. 17 Car la loi a été donnée par
Moïse ; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ. 18 Personne ne vit jamais Dieu ; le
Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître.
19 Et c’est ici le témoignage de
Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des
lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ? 20 Et il confessa, et ne nia pas, et confessa : Moi, je ne suis pas
le Christ. 21 Et ils lui demandèrent
: Quoi donc ? Es-tu Élie ? Et il dit : Je ne le suis pas. Es-tu le prophète ?
Et il répondit : Non. 22 Ils lui
dirent donc : Qui es-tu, afin que nous donnions réponse à ceux qui nous ont
envoyés ? Que dis-tu de toi-même ? 23
Il dit : Moi, je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Faites droit
le chemin du Seigneur, comme dit Ésaïe le prophète. 24 Et ils avaient été envoyés d’entre les pharisiens. 25 Et ils l’interrogèrent et lui dirent
: Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le prophète ?
26 Jean leur répondit, disant : Moi,
je baptise d’eau ; mais au milieu de vous il y en a un que vous ne connaissez
pas, 27 celui qui vient après moi,
duquel moi je ne suis pas digne de délier la courroie de la sandale. 28 Ces choses arrivèrent à Béthanie, au delà du Jourdain, où Jean baptisait.
29 Le lendemain, il voit Jésus venant à lui, et il dit :
Voilà l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! …
Dès les premières lignes de l’Evangile selon Jean, Dieu
révèle ce contenu, dont parlent les versets 7 à 10 du chapitre 2 de la
1ère lettre de Paul aux Corinthiens. Et ainsi, à la suite de la vidéo jointe,
voici quelques compléments dont la plus grande partie est tirée d’une
méditation de J.N. Darby sur le chapitre 1 de l’Evangile selon Jean ; elle
nous fait découvrir d’une manière remarquable la substance que ces passages de
la Parole révèlent de Christ, de son être et de son œuvre !
1 Au commencement était la Parole ; et la Parole était
auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. 2
Elle était au commencement auprès de Dieu. 3
Toutes choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut
faite de ce qui a été fait. 4 En elle
était la vie, et la vie était la lumière des hommes. 5 Et la lumière luit dans les ténèbres ; et les ténèbres ne l’ont
pas comprise.
Dès les
premiers mots de cet Evangile, nous avons la révélation de « Logos »,
le « Verbe » éternel, le Fils éternel du Père, qui était avant toute
création. Cet évangile donc commence réellement avant la Genèse. Si la Genèse
nous donne l’histoire du monde dans le temps, l’Evangile selon Jean, nous donne
celle de la Parole qui existait dans l’éternité avant que le monde fût créé.
Cette Parole n’a jamais commencé d’exister, elle n’a pas été créée, elle existe
depuis toujours ! Cette
Parole se dresse contre tous les raisonnements des hommes pour défendre la divinité et la personnalité du Fils de Dieu !
La Parole révèle que non seulement, il est le créateur, mais ce qui est en Lui à savoir
« la vie », en elle, donc dans le Fils de
Dieu,
était la vie ! Une des
caractéristiques de cette vie est de produire de la lumière morale !
La Parole
définit ses relations avec l’homme dans son état de fils d’Adam ! La vie
qui est dans le Fils est la lumière des hommes. Malgré la brillance morale de
cette lumière, les ténèbres dans lesquelles l’homme se trouve, ne se dissipe
pas, la perception de la lumière est absente, comme un aveugle ne peut voir la
lumière physique ! La conséquence en est que l’homme dans sa nature ne
comprend pas cette lumière rayonnant de la Parole, et ils ne la reçoivent
pas ! Par nature nous en sommes
incapables !
… 9 la vraie lumière était celle, qui,
venant dans le monde, éclaire tout homme. 10
Il était dans le monde, et le monde fut fait par lui ; et le monde ne l’a pas
connu. 11 Il vint chez soi ; et les
siens ne l’ont pas reçu. 12 Mais à
tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu,
savoir à ceux qui croient en son nom ; 13
lesquels sont nés, non pas de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la
volonté de l’homme, mais de Dieu.
Alors,
l’Esprit passe de la nature divine et éternelle de la Parole existant avant
toutes choses, à la manifestation
de la Parole faite chair dans ce monde, dans la personne de Jésus. L’Esprit nous fait contempler Jésus
sur la terre, nous sommes mis en
rapport immédiat avec Lui comme existant avant que le monde ait vu le
jour.
La vraie lumière rayonnant de la vie qui est dans le Fils brillait pour tous les hommes. Mais le monde, l’humanité, aveugle dans les ténèbres, n’a pas connu cette vraie lumière ! Le naturel de l’homme est de résister
au Saint Esprit, qui agit sur lui en permanence pour lui faire
découvrir cette lumière dans la personne du Seigneur Jésus. Mais si l’homme cède à la pression du Saint Esprit, il peut
alors découvrir cette lumière qui vient alors mettre en évidence ce mal qui se trouve caché dans le cœur,
la partie la plus secrète de
l’homme !
Et si,
d’une manière générale, il n’a pas été reçu, il y avait cependant des Joseph,
Marie, Zacharie, Elisabeth, Siméon, Anne, les bergers qui gardaient les
troupeaux, qui n’avaient pas résisté
au Saint Esprit ! Ils faisaient partie de ces quelques-uns qui
l’ont reçu ! Deux choses sont dites d’eux : ils ont reçu le droit de devenir enfants de Dieu, de
prendre position comme tels ; — et, de fait, ils étaient nés de Dieu : ni la descendance selon la chair, ni la volonté de l’homme n’y étaient pour rien.
14 Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous (et nous
vîmes sa gloire, une gloire comme d’un fils unique de la part du Père) pleine de grâce et de vérité … 17 … la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ. …
Devant l’incapacité de l’homme à voir cette
lumière, l’homme ne reconnaissant pas les droits du Fils de Dieu sur
lui. C’est la grâce qui vient à son
secours ! Elle vient alors avec
la puissance de donner la vie pour amener les hommes à le recevoir. Le
monde n’a pas connu son Créateur, lorsqu’il est venu comme la lumière ;
les siens ont rejeté leur Seigneur. Ceux qui sont nés, non de la volonté de l’homme, mais de Dieu, l’ont
reçu.
Ainsi nous
n’avons plus ici, ce que la
Parole était, mais ce qu’elle est
devenue.
C’est un nouveau commencement !
Ce commencement moral dépasse de loin, le fait de la naissance
à Bethléem, comme l’homme aime fêter, tout en restant dans les ténèbres, ne
percevant pas la lumière morale qui rayonnait alors de la vie du Sauveur, et
manifesté d’une manière éclatante durant de son ministère, ce que rapporte
l’évangéliste Jean à partir de ce paragraphe.
La Parole a été faite chair, et a demeuré
parmi nous dans la pleine manifestation de la grâce et
de la vérité.
C’est
là, le grand sujet, duquel l’Evangile nous entretient ! Ce fait est ce qui est la
source de toute bénédiction ! Mais l’état de l’homme, perdu dans ses ténèbres morales, était tel que sans la mort du Seigneur Jésus, personne
n’aurait eu part à la bénédiction. Le grain de blé, s’il ne tombe pas en
terre et ne meurt, reste seul ; s’il meurt, il porte beaucoup de fruits ! (*) Et pour pouvoir venir pour y mourir, celui qui est la vie, devait être fait chair !
(*) Jean 12 v.24
Ce fait est la source de toute
bénédiction pour nous. En prenant la
propre nature de l’homme, la Parole faite chair est la parfaite expression de Dieu, adaptée à tout ce qui se trouve dans l’homme. Elle va au-devant de chaque besoin humain !
Comme
résultat de la mort
et
la résurrection de l’Homme Christ Jésus, la Parole devenue chair, par la
nouvelle naissance, engendre l’homme nouveau,
né d’eau et de l’Esprit (*)!
(*) Jean 3 v.5 l’eau étant une image de la Parole.
La Parole, par le moyen du Saint
Esprit donne toute la
capacité nécessaire à l’homme
nouveau, afin qu’il puisse jouir de ce que cette grâce lui donne, Dieu
s’adaptant à lui, s’étant abaissé jusqu’à lui !
La
Parole devenue chair, pleine de grâce et de vérité, c’est bien plus que la
lumière, qui est pure et dévoile toutes choses ! C’est l’expression de ce que Dieu est,
de Dieu en grâce, source de bénédiction.
Remarquons, Dieu ne pourrait pas être pour les anges ce qu’Il est pour l’homme, car Il est grâce, patience, miséricorde, amour, envers des pécheurs. Et Il est tout cela, aussi bien que la bénédiction de Dieu, pour le nouvel homme. La gloire dans laquelle Jésus a été vu, ainsi manifestée pour ceux qui avaient des yeux pour voir, était celle d’un Fils unique de la part du Père, l’objet constant de ses délices de Père.
Ce sont les deux
parties de cette grande vérité que le commencement de l’évangile selon Jean nous
présente : la Parole qui était avec Dieu
et qui était Dieu, a été faite chair, et Celui
qui a été vu sur la terre avait la gloire d’un Fils unique de la part du Père.
Deux choses en découlent : d’abord la grâce, qui est l’amour même qui se révèle, et cela envers
les pécheurs, et la vérité !
Elles ne sont pas seulement déclarées, mais elles sont venues par Jésus Christ, la Parole devenue
chair !
La lumière
et les ténèbres étant ce qu’elles sont, la vraie relation de toutes choses avec
Dieu a été montrée, et leur séparation survenue : la séparation entre la
lumière et les ténèbres. C’est là le fondement de la vérité. Toute chose a pris sa vraie place et son vrai
caractère sous tous les rapports, et le
centre de tous ces rapports, c’est Dieu.
Ce que Dieu est, ce qu’est
l’homme parfait, l’homme pécheur, ce qu’est
le monde et son prince, la présence de Christ dévoile tout.
La grâce donc et la vérité
sont venues.
Il y a encore autre chose :
Le Fils unique, dans
le sein du Père, révèle Dieu ! Il le révèle, sur base de ce que lui-même l’a connu dans cette relation de
Fils à Père, connue de toute éternité, et connue aussi comme Homme marchant sur
la terre !
Un point important :
16 — car, de sa plénitude, nous
tous nous avons reçu, et grâce sur
grâce.…
La personne de Jésus, la
Parole faite chair, demeurant au milieu de nous, a été pleine de grâce et de vérité.
De
cette plénitude nous avons reçu, non
pas vérité sur vérité, la
vérité met chaque chose exactement à sa place, moralement et dans sa
nature ! Mais nous avons reçu
ce dont nous avons besoin : grâce
sur grâce ! C’est la faveur de Dieu en abondance de bénédictions
divines, fruit de son amour, comme accumulées les unes, s’ajoutant aux autres.
La vérité brille, sa
lumière manifeste toute chose parfaitement ! Alors que la grâce se donne !
17 Car la loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la
vérité vinrent par
Jésus Christ.
Moïse
avait donné la loi, parfaite
à sa place, pour exiger de
l’homme de la part de Dieu, ce que l’homme devait être.
Dieu était alors caché, et Dieu envoie une loi, montrant
ce que l’homme devait être ; mais maintenant Dieu s’est révélé par Christ,
et la vérité, s’exprimant sur toute chose, et la grâce
sont venues.
Cette loi
n’était ni la vérité pleine et entière à tous
égards, ni la grâce, comme
elle est révélée en Jésus. Elle n’était pas une transcription de ce
que Dieu est, mais
bien une règle parfaite pour
l’homme.
Sous la loi donnée de Dieu, par le canal de Moïse, à la demande du peuple, tout dépendait de l’obéissance de l’homme
naturel, fils d’Adam ! L’homme s’est démontré totalement incorrigible !
La grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ, non
pas par Moïse. Rien
ne peut être d’une importance plus
essentielle que cette affirmation.
La loi
exigeait de l’homme ce qu’il devait
être devant Dieu, et s’il
l’accomplissait, c’était
alors dans ce cas sa justice.
La vérité en Christ montre ce que l’homme est, et non pas ce
qu’il doit être, et ce que Dieu est. Et comme inséparable de la
grâce, Dieu n’exige rien, mais apporte à l’homme ce dont il a besoin.
En Christ, la
grâce et la vérité forment une
seule et même entité (dans
l’original, le verbe « venir » est au singulier) ! L’un ne va pas sans l’autre, Christ est les deux en un !
Exiger de
l’homme ce qu’il devait être était une exigence parfaitement juste. Mais donner la grâce et la gloire, donner son Fils, était autre chose sous tous les
rapports.
14 (et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d’un fils
unique de la part du Père) pleine de grâce et de vérité … 18 Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique, qui est dans le
sein du Père, lui, l’a fait connaître.
Caractère
et position de la Parole faite chair
C’est ce que Jésus a été ici-bas, la
Parole faite chair ; sa
gloire vue par la foi, celle
d’un Fils unique de la part du Père ; Il a été plein de grâce et de vérité.
Il a révélé Dieu comme Lui l’a connu, connu comme Fils unique dans le sein du Père. Ce titre de fils
unique de la part du Père, n’était pas seulement le caractère de sa
gloire ici-bas ! Ce
titre exprime ce qu’Il était, ce qu’Il a été, ce qu’Il est toujours,
dans le sein du Père lui-même,
dans la divinité : et
c’est ainsi que la Parole le déclare.
29 Le lendemain, il voit Jésus venant à lui, et il dit :
Voilà l’agneau de Dieu qui
ôte le péché du monde ! …
Jean le
désigne, non pas
comme le Messie, mais selon
toute l’étendue de son œuvre, ainsi que nous en jouissons dans
le salut éternel qu’il a accompli, et le plein résultat de
l’œuvre glorieuse par laquelle il a été accompli.
Il
est l’Agneau de Dieu, que Dieu seul pouvait fournir !
Il était, pour Dieu, celui qui, seul, ôte le péché (*) du monde ; c’est-à-dire, il
restaure, non pas tous les méchants, mais les bases des relations du monde avec Dieu.
(*) il s’agit bien du péché en tant que racine qui produit des actes, les péchés
Depuis la chute, quelles que soient les voies de Dieu, c’est bien le péché, que Dieu doit considérer dans ses relations avec ce monde. Le résultat de l’œuvre de Christ sera que ceci ne sera plus le cas
; son œuvre est la base éternelle de ces relations dans les nouveaux
cieux et la nouvelle terre, le péché étant entièrement
mis de côté comme formant cette base.
Par la foi, nous avons connaissance de ces choses, avant leur manifestation
publique dans le monde. De plus, L’homme nouveau, par
la foi, jouit déjà, étant assis en Christ dans les lieux
célestes, (*) de tout ce qui caractérise la
nouvelle création. Il attend ce moment où il ne verra plus comme à travers
un verre dépoli, mais face à face ! Il ne sera plus alors assis en Lui,
mais avec Lui !
(*) Ephésiens 2 v.6 ̶ « Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, que tu m’as donnée … » (Jean 17 v.24)
Mes
vœux pour le passage de l’an 2018 à 2019
Pour ce passage de l’an 2018 à 2019, je rappellerai à celui des lecteurs qui résiste encore à l’appel que lui fait le Saint Esprit, que, rejeter l’offre de grâce, c’est rejeter Christ, c’est mépriser Dieu en ce qui Lui tient le plus à cœur, à savoir l’honneur dû à son Fils, qu’il a envoyé pour sauver ce qui était perdu !
Celui qui refuse la grâce offerte, résistant à l’action du Saint Esprit, se retrouvera devant le grand trône blanc, où il sera jugé pour tous les actes commis, dont celui d’avoir méprisé Dieu, dans le rejet de Christ ! Il lui sera démontré que son nom n’est pas écrit dans le livre de vie, et la sentence sera prononcée :
« Et
je vis les morts, les grands et les petits, se tenant devant le trône ; et des
livres furent ouverts ; et un autre livre fut ouvert qui est celui de la vie.
Et les morts furent jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les
livres, selon leurs œuvres. Et la mer rendit les morts qui étaient en elle ; et
la mort et le hadès rendirent les morts qui étaient en eux, et ils furent jugés
chacun selon leurs œuvres. Et la mort et le hadès furent jetés dans l’étang de
feu : c’est ici la seconde mort, l’étang de feu. Et si quelqu’un n’était pas
trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu. » (Apocalypse 20 v.12-15)
Chère âme, répond à l’appel qui t’est fait, alors que c’est encore le jour de grâce et rejoins ceux des lecteurs qui sont d’authentiques chrétiens, qui sont passés par la nouvelle naissance !
A ceux des lecteurs qui sont d’authentiques chrétiens, j’exprime le vœux qu’ils prennent plaisir à sonder les Ecritures et découvrir toujours plus ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment, et que Dieu nous l’a révélé par son Esprit, comme il l’a fait dans ces quelques versets, préambule à bien d’autres bénédictions révélées dans bien d’autres livres de la précieuse Parole de Dieu. Qu’ils réalisent ce verset mentionné plus haut : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui. » (Jean 6 v.56) !
Bien cordialement dans le Seigneur Jésus
Claude Beauport